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Santé féminine & Été : on fait le point

À l’approche des beaux jours et de la saison chaude, les maux féminins de l’été reviennent au galop. Les femmes sont en effet plus sensibles que les hommes à deux phénomènes liés à la chaleur et au soleil : la sensation des jambes lourdes et les gênes urinaires. Il ne s’agit pourtant pas d’une fatalité ! On fait le point sur les alternatives naturelles pour en venir à bout.

Les veines des jambes ont pour mission de renvoyer le sang en direction du cœur. Les muscles des jambes, et notamment des mollets, exercent une pression qui doit favoriser cette circulation. Les valvules – qui sont un repli de la paroi des veines – facilitent la progression du sang et empêchent leur reflux.

En premier lieu, comme souvent il est important d’adopter des gestes simples pour faciliter le retour d’une circulation sanguine fluide.

Basique mais essentiel : l’eau aide à fluidifier le sang, ainsi qu’à assainir le corps en drainant les toxines et en les éliminant dans la sueur et les urines.L’exposition au soleil aggrave le phénomène des jambes lourdes. En cas d’exposition prolongée, il faut rester en mouvement pour faciliter le retour veineux.

Des veines toniques sont indispensables pour exercer une meilleure pression sur le sang pour le renvoyer vers le cœur. Pour se faire, il est essentiel de consommer un maximum d’antioxydants qui protègent et renforcent les parois veineuses. Ils sont présents dans les agrumes, les tomates, les fraises, les poivrons, les huiles végétales (olive, noix, pépins de raisin). Parallèlement, la consommation de protéines est également à privilégier.

Les vêtements qui compriment les jambes, et surtout les mollets sont à éviter. Le choix des chaussures est lui aussi stratégique. Il est important d’éviter des souliers qui compriment les pieds, et les talons hauts qui contrecarrent le mécanisme naturel de pompe plantaire.

Bouger au maximum pour éviter les stations assises trop longues. La marche, le vélo, le rameur, la natation et l’aquagym constituent d’excellents moyens pour stimuler la circulation sanguine des jambes.

En complément des conseils cités ci-dessus, la Phytothérapie peut être d’une aide précieuse. La Vigne rouge, l’Hamamélis, le Mélilot ou encore le Marronnier d’Inde contribuent à une bonne circulation sanguine et diminuent par conséquent la sensation de jambes lourdes. On privilégie les formules aqueuses qui favorisent l’hydratation et le mécanisme de drainage pour une efficacité maximale.

Les gênes et infections urinaires

L’été marque aussi la recrudescence des gênes urinaires pour les femmes. Les enquêtes démontrent qu’une femme sur deux souffrira d’une infection urinaire au cours de sa vie*.

Le manque d’hydratation

Les gênes et infections urinaires sont plus fréquentes en été. La principale cause est le manque d’hydratation. Elles peuvent aussi être associées à un phénomène de constipation ou au contraire de diarrhée.  

En été, alors qu’il fait plus chaud, le corps élimine davantage d’eau, notamment par le phénomène de la transpiration. La saison est aussi propice aux sorties au cours desquelles l’activité physique est supérieure à celle du reste de l’année. Or, lors d’une activité physique, le corps rejette plus d’eau par les poumons, en expirant.

Il est donc nécessaire de boire davantage pendant la saison chaude que durant la saison froide. Lorsque l’hydratation est insuffisante, les urines sont plus concentrées et par conséquent, plus irritantes pour le système urinaire, ce qui peut déclencher des gênes, voire des infections.

Le fait d’avoir moins d’eau dans l’organisme pose aussi le problème du drainage des toxines qui doivent être excrétées du corps, mais ne le sont plus, ou pour le moins de façon insuffisante. Les germes et éléments indésirables demeurant au sein de l’organisme, sont alors plus susceptibles de déclencher des infections.

Les changements d’environnement

Les gênes urinaires sont dues à une inflammation fréquemment provoquée par le manque d’hydratation, et causée par les bactéries présentes dans le tube digestif – généralement Escherichia coli – qui se déplacent en direction de la vessie.

Les troubles urinaires ne provoquent pas de fièvre. En revanche ils donnent l’envie de se rendre très souvent aux toilettes, alors que seulement quelques gouttes d’urines sont excrétées, en provoquant des brûlures, douleurs.

Si l’eau soit être la principale source d’hydratation, elle peut être associée à du jus de canneberge. Une plante riche en flavonoïdes, en anthocyanes et en proanthocyanidines qui contribue à diminuer la fixation de certaines bactéries E.coli sur les parois des voies urinaires.

Dans certains cas, seuls les antibiotiques pourront venir à bout de ces troubles. Il n’en demeure pas moins important de privilégier des solutions naturelles pour éviter les récidives malheureusement fréquentes.

L’Aromathérapie : un véritable coup de pouce

L’Aromathérapie peut être une alternative naturelle et efficiente dès l’apparition des premiers symptômes. Pour n’en citer qu’une l’Huile Essentielle d’Aneth contribue au fonctionnement normal du système urinaire et favorise l’élimination rénale de l’eau. Pour que le résultat soit optimal ; on privilégie des huiles essentielles de qualité : 100% pures et naturelles et chémotypées, de préférence micro-émulsionnées sur un support d’huile d’olive de 1ère pression à froid.

Le microbiote : acteur central de la santé féminine

Le microbiote vaginal joue un rôle majeur pour limiter la prolifération des bactéries pathogènes au niveau des voies urinaires. En effet, de nombreuses études ont démontré l’action positive des probiotiques dans la prévention des gênes urinaires. Il est donc essentiel de procéder à un rééquilibrage de la flore intestinale pour une action en profondeur et éviter les récidives.

La mise en place de ces conseils hygiéno-diététiques associée à une prise en charge préventive et naturelle devrait rétablir l’égalité Hommes- Femmes cet été 😊